Hands up for system of a down (par Niapok)

J’ai récemment été effaré par deux choses:
- la première étant que je connaisse un mot comme effaré et que j’arrive à le placer dans une conversation, chose que je ne désespère pas de réussir avec le mot mikado.
- La deuxième étant le nombre de fois que l’on peut tomber amoureux pendant un même concert.
Mercredi soir le system s’étant déplacé à Bercy, j’ai réussi deux potes et leur voiture de faire de même pour remercier ce brave groupe d’avoir écrasé leur mammouth musical dans nos contré. Ce serait un peu facile de s’étendre sur le coté « méchamment-chanmé-qui-déchire-le-slip-rose-fluo-a-mémé-si-tu-te-rappele-celui-que-sa-tante-albertine-lui-avait-offert-ah-merde-ta-raison-ya-que-moi-qui-porte-des-caleçons-a-fleur. » alors je préfère me focaliser sur le nombre de coup de foudre qu’on peut voir et perdre de vue en deux heures. Le problème étant que chaque fois qu’une charmante jeune rockeuse visiblement célibataire me lançait un sourire, cela correspondait exactement au moment où le groupe se lançait dans un riff bien gras incitant chacun de mes membres à une violence guerrière. Globalement ça veut juste dire que je pogottait tout se qui bouge, ce qui n’est pas la meilleure manière de faire connaisance. De deux choses l’une ,soit toutes celles-ci préféraient me fuir de peur de devenir esclaves de mon charme ou alors le fait que je les envoyait à 15 mètres d’un coup d’épaule les dissuadait –t-elle de tenter le coup. Dans les deux cas je n’arrivai à garder d’elle qu’un fugace souvenir, et à l’occasion un membre égaré, ce qui est assez peu d’un point de vue sentimental. N’empêche que j’ai finalement réussi à m’éclipser quelques instants avec un ange, le genre de fille que l’on ne peut espérer rencontrer qu’une ou deux fois dans sa vie. Nous nous sommes souris l’un à l’autre et, encore carbonisé par la puissance du coup de foudre je me suis risqué à lui demander son numéro de téléphone et son adresse. Le pied intégral quand je l’ai vu me répondre et s’éloigner avec un dernier regard sensuel dans ma direction. C’est con que j’ai eu les oreilles bouchées, sinon j’aurai pu lui téléphoner.
C’est seulement après que trois lemmings soient passés sous ma hache que j’ai repris mes esprits, bien décidé à ne pas me laisser briser par le rêve d’une rupture, malheureusement empêchée par le fait que notre relation n’ait jamais démarrée. D’où ma question .Pourquoi lorsque l’on rencontre des jolies filles on se retrouve toujours handicapé par une saloperie de détail foireux qui vient faire tout capoter, enfin tout faire partir en couilles quoi, ….vous voyez ce que je veux dire, c’est juste que je ne trouve pas l’expression la plus appropriée. Chewbacca a d’ailleurs dit un jour à ce sujet qu’à chaque fois qu’il avait rencontré une fille, son charme naturel s’était vu bousillé par la mise en panne de son rasoir électrique. Pauvre chewie…heureusement qu’il ne portait pas de pantalon, ça lui a au moins évité d’avoir à subir la douloureuse angoisse de voir sa braguette ouverte, car c’était quelqu’un de très complexé. Et pour en revenir à nos mouflons, sachez que peu importe la taille, ce qui importe c’est le goût. Et ça ne s’applique aussi bien aux Napolitains qu’aux magum chocolat blanc.
C’est donc sur cette phrase que je vous quitte pour une semaine, car je dois aller terminer une partie de mikado avec un cousin tétraplégique.

(Discrètement placé, le mot de la semaine prochaine sera patachon)