Yeeaah
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Console Nintendo Switch Lite édition Hyrule : ...
Voir le deal

 

 Le père, le fils et le saint esprit… (par Niapok)

Aller en bas 
AuteurMessage
Sowmnyfer
Son Excellence Gouddhique, Le Très Grand Gouddha
Sowmnyfer


Nombre de messages : 1009
Localisation : Bonsecours
Date d'inscription : 10/05/2005

Le père, le fils et le saint esprit… (par Niapok) Empty
MessageSujet: Le père, le fils et le saint esprit… (par Niapok)   Le père, le fils et le saint esprit… (par Niapok) EmptyLun 20 Fév à 19:19

Le père, le fils et le saint esprit…c’est sûr qu’Intelligence et Dieu ne peuvent faire un, ils sont obligé de s’y mettre à deux, dommage que les croyants ne vénèrent que le second….

C’est mou comme un polochon et la tête à la place du thermomètre anal que je me suis réveillé ce matin. Paf les pendules se sont soudain remises à l’heure, et la remarque est à prendre au second degré vu que je n’ai qu’un réveil à quartz. N’empêche que voilà, j’ai 19 ans. C’est con dit comme ça mais 19 ans ça fait long. La question de la semaine étant : est-ce que je suis devenu adulte ou est-ce que j’ai encore le droit d’être un handicapé social chronique pendant quelques temps encore ? D’ailleurs à quel âge devient t-on un adulte ? Est-ce que cela débute le jour où l’on cesse de voir le sourire de la Lune autrement que comme un effet d’optique lié au vallonnement géologique ? Ou alors est-ce quand les formes rigolotes aperçues dans les nuages sont balayées par les vents de connaissances basiques en climatologie ? Il suffit d’observer quelques instants les adultes en sociétés pour pouvoir dégager quelques lois globales de fonctionnement :


- Les adultes affectionnent les repas en groupes du même genre où ils s’amusent comme des fous à croire que passer 1000 ans à table à parler bagnole et vacance à la Baule comporte la moindre once d’intérêt. Chacun attendant avec avidité que l’autre reprenne sa respiration pour surenchérir sur le prix des camping-car ou sur ses connards de collègues de bureau. Collègues de bureau qui auront droit à un compte rendu caféiné des plus précis dès la première heure le lendemain.


- Par une coïncidence des plus frappante, l’adulte passe dans l’âge con en même temps que ses enfants, sans doute pour les soutenir dans cette épreuve des plus difficile. Il se comporte ainsi de la façon la plus primaire, critiquant chacun de leurs choix et autres goûts naissant comme des relents de stupidité les plus évidents. Son imitation du vieux con est poignante de réalisme et il garde souvent pendant de nombreuse année ce rôle, sans doute pour montrer la voie au futur pères/mères de familles responsable que ne manqueront pas de devenir ses enfants.




- L’adulte semble se complaire dans la monotonie la plus grasse, uniquement focalisé sur la thune arrachée aux esclavagistes patronaux et sur la recherche de critiques n’ayant pas déjà été formulée contre le gouvernement en place.


- L’adulte passe son temps à avoir des avis sur tout et des idées sur rien. Il se contente généralement d’émettre en public les hypothèses les plus contraires aux autres tout en acquiescant d’un œil muet aux critiques que l’on peut lui adresser. L’important c’est de paraître intéressant et le plus démago possible. Le degré d’incompréhensibilité du propos étant généralement reconnu comme un caractère étalon d’intelligence chez les adultes. Précisons que Kant a écrit toutes ses œuvres majeures à l’âge adulte, ce qui démontre bien mon propos.

- L’adulte passe son temps à se fixer des objectifs à cour termes des plus passionnant comme le re-tapissage de la salle de bain ou le planning de ses futurs congés. Payés les congés et assorties d’un arrêt pour maladie des plus quelconque pour faire chier ces connards de ministres qui font rien qu’à l’embêter.


- L’adulte adore le mot responsabilités. A croire qu’on lui a gravé au fer rouge dans la tête tant ce mot revient souvent dans les discours qu’il adresse à la gente adolescente. D’ailleurs l’adulte vient d’un monde où tout était mieux que maintenant ou les jeunes n’avait jamais un mot de critique, ni de pensée quelconque déviant de celles les plus sages. Ce qu’il a néanmoins dû lire dans un livre tant il semble n’avoir jamais été jeune. Sa chronologie personnelle couvre la période 0-8 ans et 25 ans et plus selon des potes historiens. Il semblerait que les 17 années situées entre ces deux périodes se soient égarées dans les archives familiales. D’aucun pensent que l’ouverture prochaine des archives de la C IA permettra d’y voir plus clair


En 1 mots comme en 103, l’adulte s’emmerde. Il ressemble tellement à une machine qu’il nous faut remercier la calvitie naissante et les rides adipeuses pour ne pas risquer de confondre ses parents avec un grille-pain. Toute leurs vie semble n’être pensé qu’en terme de conséquence, à un point tel qu’il attendent le journal du lendemain avec impatiente pour savoir comment s’est déroulé leur journée de la veille. L’instant présent ne surgit qu’au détour d’une tasse de café. Il passe son temps à stresser comme un barjes sur des détails et se cherche sans cesse de nouveaux boucs émissaires pour l’aider à porter une part de son fardeau qui semble si insupportable. Les rêves n’existent qu’en publicité et l’adulte ne les ingère que s’ils sont codifiés et agrées par le reste de la population zombiesque que même les plus culotté des philosophes adolescent peinerait à appeler humanité. Si un adulte lit ces lignes, j’espère qu’il se souviendra un instant de l’époque simple où ses gosses barbotaient dans le fond de ses chaussettes et ne lui coûtait rien. L’époque où il ne s’attardait jamais sur ce dont serait fait le lendemain. L’époque où la Lune passait son temps à lui faire de grand sourire et où les nuages batifolaient comme des bébêtes sur une toile fraîchement peinte en bleu tapant.

Il faut que je pense à demander à la Lune si elle veut bien me draguer encore un peu, chui trop jeune pour toutes leurs conneries.
Revenir en haut Aller en bas
 
Le père, le fils et le saint esprit… (par Niapok)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Défaitisme (par Niapok)
» Les chroniques du bulleur (par Niapok)
» Hands up for system of a down (par Niapok)
» La semaine communiste (par Niapok)
» Homéopathie, Uliette aussi (par Niapok)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Yeeaah :: Arts :: Littérature-
Sauter vers: